Congrès des Parcs Naturels Régionaux
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  • EDITO

  • Le Congrès des Parcs  naturels régionaux de France réunit chaque année près de 1000 délégués issus du réseau des Parcs français et étrangers en présence de ministres, de hauts responsables de l'Europe, de  l'État,  des Régions et des collectivités territoriales.

    Cette année, le Congrès prend part au débat national de la transition énergétique en intitulant le thème de ces journées : «Transition écologique et énergétique : des territoires en  mouvement ».

    Pourquoi débattre de transition et associer changement écologique et énergétique ?

    Est-il nécessaire de rappeler les enjeux du  réchauffement climatique et de l’augmentation du prix des énergies, de la précarité énergétique qui devraient engendrer des bouleversements considérables sur la géopolitique  mondiale ? La transition énergétique est une nécessité tant économique qu’écologique. Il faut pour cela tout repenser, se réinventer, faire évoluer nos modes de vie comme nos modèles de croissance économique.

    Cela implique des changements radicaux, souvent difficiles, mais c’est également une chance pour relancer l’économie, aborder une croissance vertueuse, créatrice d’emplois et de valeurs partagées.

    Derrière l’ expression de transition, il y a ainsi des citoyens qui montrent la voie, des entreprises qui revoient leurs modes de production, de distribution et leur intégration à l’environnement. Et des Parcs naturels régionaux bien entendu, qui sont des acteurs légitimes de cette transition, engagés depuis plusieurs décennies  à traduire concrètement les principes du développement durable.

    Grâce à une  mobilisation concertée et active de tous leurs acteurs (élus, entrepreneurs, associations, habitants,...), les Parcs  ont  des expériences et propositions concrètes à faire valoir en faveur d’une approche territoriale et démocratique de cette transition. Car ils agissent de façon transversale, participative et solidaire et sont attentifs à la création d’emplois locaux.

    A la faveur de ce Congrès des Parcs, nous vous  proposons donc d’observer le mouvement de nos territoires ruraux et périurbains, de prendre connaissance des réalisations innovantes et non délocalisables qui vont dans le sens d’une transition écologique et énergétique. L’ambition de ce Congrès est de fournir des clés de compréhension et d’apporter les solutions qui permettront d’atteindre cet objectif.

    Bienvenue au  Congrès des Parcs 2013 dans le Parc naturel régional de la Haute Vallée de Chevreuse !


     
    Yves Vandewalle,
    Président du Parc naturel régional
    de la Haute Vallée de Chevreuse
    Jean-Louis JOSEPH,
    Président de la Fédération des Parcs naturels régionaux de France



  • PARC NATUREL RÉGIONAL DE LA HAUTE VALLÉE DE CHEVREUSE

  • La Parc en chiffres

    À deux pas de Paris, le Parc de la Haute Vallée de Chevreuse, a su conserver sa dominante rurale, malgré les fortes pressions de l’agglomération toute proche. C’est une région vallonnée qui a préservé ses vastes espaces naturels et dont le charme est très réputé. Près de 90% de sa superficie sont des espaces naturels, agricoles ou forestiers et il n’est pas une commune qui ne compte un château, un manoir, une grande demeure historique ou un vestige d’architecture ancienne.

    L’intérêt porté par l’homme à la Vallée de Chevreuse et à la Forêt d’Yveline est ancien comme l’attestent de nombreux sites archéologiques, préhistoriques, celtes et gallo-romains. Les paysages y sont marqués dès le Moyen-âge par la présence de seigneurs et de princes influents qui signifient leur puissance par leurs grands domaines et abbayes emblématiques. Au fil des siècles, ces grandes familles, se partagent les terres et lui lèguent un patrimoine culturel tout à fait exceptionnel,
    fait de châteaux, manoirs, parcs et jardins, domaines de chasse, églises et chapelles, moulins et fermes qui offrent aujourd’hui de magnifiques témoignages des temps médiévaux et modernes.

    Au XIXe siècle, les carrières fournissent les pavés de grès des rues de Paris. Les exploitations agricoles, installées le long des rivières ou sur les plateaux, alimentent la capitale en produits frais. Les villages dont la pierre meulière fait chanter les vieux murs comptent toutes de petites églises bucoliques, des lavoirs et des fontaines.L’arrivée du chemin de fer transforme le territoire en un lieu de villégiature et d’inspiration à proximité de la capitale, attirant artistes, intellectuels et notables. Les bourgs vont s’enrichir d’imposantes demeures édifiées par la bourgeoisie parisienne.

    Le développement de la voiture au XXe siècle donne à la vallée une allure davantage résidentielle. L’activité agricole s’efface partiellement et l’habitat rural est restauré par de nouveaux habitants.

    Ce parc naturel compte aujourd’hui parmi les territoires d’intérêt écologique les plus remarquables d’Ile-de-France. La géologie et l’hydrologie créent une alternance de plateaux limoneux et argileux et de vallées accidentées à l’origine de sources, prairies humides, mares, rivières, étangs, forets alluviales, roselières, et tourbières...

    A partir des années 1970, afin de répondre aux besoins de logements de la population francilienne, des villes nouvelles se créent autour de Paris dont Saint-Quentin-en-Yvelines, limitrophe du Parc. De nombreux Franciliens se tournent vers des communes plus rurales où les zones pavillonnaires gagnent progressivement sur la forêt et sur les champs. Les villages de la Vallée de Chevreuse ne sont pas épargnés par ce phénomène de rurbanisation.

    C’est pourquoi les communes, le département des Yvelines et la région Ile de France font le pari en 1985 de créer le premier Parc naturel régional. La Haute Vallée de Chevreuse est un parc périurbain, cerné de grands secteurs d’urbanisation et d’importantes infrastructures ferrées et routières. La maîtrise de l’urbanisation est l’un des enjeux du Parc, qui cantonne et organise les développements indispensables à l’intérieur les secteurs déjà urbanisés, économisant ainsi les espaces naturels.

    Depuis le 5 novembre 2011, son territoire a été considérablement agrandi (multiplié par 3)
    Les communes membres du Parc naturel régional sont passées de 21 à 51.

    43 communes dans les Yvelines :
    En totalité, les territoires des communes de : Auffargis, Bazoches-sur-Guyonne, Bonnelles, Les Bréviaires, Bullion, La Celle-les-Bordes, Cernay-la-Ville, Châteaufort, Chevreuse, Choisel, Clairefontaine-en-Yvelines, Dampierre-en-Yvelines, Les Essarts-le-Roi, Galluis, Gambais, Gambaiseuil, Grosrouvre, Hermeray, Jouars-Pontchartrain, Lévis-Saint-Nom, Longvilliers, Magny-les-Hameaux, Mareil-le-Guyon, Méré, Le Mesnil-Saint-Denis, Les Mesnuls, Milon-la-Chapelle, Montfort-l’Amaury, Le Perray-en-Yvelines, Poigny-la-Forêt, La Queue-les-Yvelines, Raizeux, Rochefort-en-Yvelines, Saint-Forget, Saint-Lambert, Saint-Léger-en-Yvelines, Saint-Rémy-lès-Chevreuse, Saint-Rémy-l’Honoré, Senlisse, Sonchamp, Le Tremblay-sur-Mauldre, Vieille-Eglise-en-Yvelines ;
    Pour partie, le territoire de la commune de Rambouillet.

    8 communes dans le département de l’Essonne :
    En totalité, les territoires des communes de : Boullay-les-Troux, Courson-Monteloup, Fontenay-lès-Briis, Forges-les-Bains, Gometz-la-Ville, Janvry ;
    Pour partie, les territoires des communes de Gif-sur-Yvette et Saint-Jean-de-Beauregard.

    Espaces boisés 46,9 % 29 703 ha
    Espaces ruraux (grandes cultures, prairies, etc.) 38,2 % 24 199 ha
    Eau 2,6 % 1 624 ha
    Espaces urbains ouverts (parcs, jardins, sports) 5,2 % 3 264 ha
    Espaces urbains construits 7,2 % 4 531 ha

    La population
    est passée de 46 000 habitants à 109 000 habitants (hors les fractions de Rambouillet et de Gif sur Yvette non incluses dans le territoire).

    La superficie du Parc a été multipliée par près de trois : de 25 000 à 63 321 hectares.

    Villes portes : Dourdan, Bures-sur-Yvette.

    Contact Parc
    Maison du Parc
    Château de la Madeleine - Chemin Jean Racine
    78472 Chevreuse cedex
    Tél : 01 30 52 09 09
    Fax : 01 30 52 12 43
    www.parc-naturel-chevreuse.fr


  • FEDERATION DES PARCS NATURELS REGIONAUX

  • Structures autonomes, les Parcs naturels régionaux sont regroupés au sein de la Fédération des Parcs naturels régionaux de France. Lieu d’échange, outil de réflexion et d’animation, la Fédération représente les intérêts des Parcs auprès des pouvoirs publics. La Fédération négocie avec les pouvoirs publics pour préserver et renforcer l’identité des Parcs. Elle participe à l’élaboration des politiques de protection de l’environnement en France et à l’étranger. Enfin, la Fédération est source d’information du public, notamment par son site internet www.parcs-naturels-regionaux.fr


    Contact
    Fédération des Parcs naturels régionaux de France
    9, rue Christiani - 75018 Paris
    tél. 01 44 90 86 20
    Fax : 01 45 22 70 78
    info@parcs-naturels-regionaux.fr
    http://www.parcs-naturels-regionaux.fr